Depuis 2012, Paris La Défense pilote ainsi un groupe de travail partenarial chargé de suivre l’évolution de la présence et des actions en direction des personnes en errance, notamment en amont et en aval de la période hivernale. C’est dans ce contexte qu’en 2016, une première étude a permis de mieux objectiver et comprendre le phénomène (ses causes et ses conséquences pour les personnes comme pour les acteurs impliqués dans la gestion des espaces du quartier d’affaire). Elle a été l’occasion de formuler un certain nombre de préconisations et a donné lieu au développement de nouvelles actions ou projets : renforcement de la présence des maraudes sur le site de La Défense (3 soirs par semaine), réunions de coordination des acteurs de la veille sociale du territoire, développement du partenariat avec la société gestionnaire des parkings de Paris La Défense, etc.
Dans le même temps, la crise sanitaire a probablement eu pour effet d’accroître et/ou de rendre plus visibles les besoins des personnes sans-abri à La Défense. Elle a aussi eu pour conséquence de freiner la dynamique partenariale engagée.
Six ans après la réalisation d’une première étude, Paris La Défense souhaite ainsi engager une nouvelle étude visant à :
- Actualiser la connaissance des personnes en errance à travers l’établissement d’un nouveau recensement des personnes sans-abris présentes sur le site et l’élaboration d’une nouvelle typologie des situations rencontrées ;
- Partager la connaissance et renforcer la dynamique partenariale autour de la prise en charge des personnes en errance à La Défense en participant à l’émergence d’une compréhension collective des publics en errance, au renouvellement de l’analyse de l’écosystème des acteurs engagés ou susceptibles de s’engager, ainsi qu’en réalisant un bilan des actions mises en place depuis 2016 ;
- Définir un plan d’actions visant à améliorer la prise en charge et l’accompagnement des personnes en errance à travers l’impulsion d’une nouvelle action concertée et partenariale en matière de lutte contre les exclusions ainsi que la définition de nouvelles priorités dans les actions à mettre en place/ou à conforter (prévention, repérage et orientation, accueil et accompagnement).